Imprimer cette page

Le coût de remboursement des transports médicaux explose dans l’Yonne

« Chaque année, les remboursements des transports médicaux impactent de manière considérable les enveloppes budgétaires de la Caisse primaire d’assurance maladie. Ne cessant de progresser, leurs sommes atteignent 31 millions d’euros pour le seul département de l’Yonne. Une communication adressée à l’ensemble des assurés vient de rappeler les règles à respecter en la matière. La direction de la CPAM de l’Yonne veille donc au grain…(photo d’archives) ». « Chaque année, les remboursements des transports médicaux impactent de manière considérable les enveloppes budgétaires de la Caisse primaire d’assurance maladie. Ne cessant de progresser, leurs sommes atteignent 31 millions d’euros pour le seul département de l’Yonne. Une communication adressée à l’ensemble des assurés vient de rappeler les règles à respecter en la matière. La direction de la CPAM de l’Yonne veille donc au grain…(photo d’archives) ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Face à l’inflation galopante des remboursements liés à la récurrence des transports médicaux sur notre territoire, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie tire la sonnette d’alarme. Ce poste représente aujourd’hui près de 31 millions d’euros et ne cesse de progresser depuis plusieurs années. Soucieuse de préserver les équilibres budgétaires, la CPAM s’est fendue d’une nouvelle communication sur ce sujet d’actualité qui concerne l’ensemble des assurés…

AUXERRE : Vigilance et préconisation. La Caisse primaire d’assurance maladie veille au grain dans cet épineux casse-tête que représentent chaque année la gestion des transports médicaux et leurs onéreux remboursements.

Depuis plusieurs années, au plan comptable, le coût des remboursements s’envole, suivant une courbe ascendante progressive. A l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté, la somme équivaut à 145 millions d’euros. Pour le seul territoire de l’Yonne, le montant de ces dépenses supplémentaires s’établit à 31 millions d’euros à la charge de la structure de santé départementale.

Dans les deux cas, les responsables de la CPAM souhaitent mettre le holà sur cette dérive inflationniste qui perdure dans le temps.

Une récente communication à destination des assurés est venue rappeler les bonnes pratiques à respecter à ce propos. Et de repositionner le rôle déterminant du praticien comme un élément essentiel à la prise de décision de préconiser un mode de transport approprié selon l’état de santé du patient.

Le médecin est le seul à prescrire le transport médical…

Si le transport médical peut générer un remboursement à partir d’un acheminement du malade vers un centre hospitalier ou de soins via son véhicule personnel ou les transports en commun, en revanche, il n’est pas prescrit de façon systématique lors des déplacements d’un patient. La décision relève uniquement du professionnel de la médecine.

C’est une question de pure logique puisque son remboursement obéit à des conditions très strictes. En ce sens, la direction de la Caisse primaire d’assurance maladie se veut insistante sur ce point : « la prescription médicale de transport relève d’une décision médicale pure et ne s’apparente nullement à une quelconque facilité sociale… ».

Dans l’absolu, elle doit être réalisée avant le déplacement et transmise pour l’obtention d’un accord de principe dans un délai de quinze jours précédant l’acte auprès du service médical de l’assurance maladie.

Un message clair et précis qui a été relayé, sans l’once d’une ambiguïté de la part du service Communication de la CPAM, vers les assurés de l’Yonne qui sont invités à le connaître et surtout à l’appliquer.