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Jean-Michel BATTUT (FRTO) : « Les chefs d’entreprise ont été précieux pour l’achat de la troisième joëlette… »

 « Le président du Foyer Rural Tanlay Organisation (FRTO) Jean-Michel BATTUT n’a pas hésité à solliciter les partenaires locaux du monde économique pour soutenir l’achat d’une troisième joëlette…Invité à un speed dating, il a su convaincre les entrepreneurs de l’AET de soutenir son initiative à vocation sociétale… ». « Le président du Foyer Rural Tanlay Organisation (FRTO) Jean-Michel BATTUT n’a pas hésité à solliciter les partenaires locaux du monde économique pour soutenir l’achat d’une troisième joëlette…Invité à un speed dating, il a su convaincre les entrepreneurs de l’AET de soutenir son initiative à vocation sociétale… ». Crédit Photo : Thierry BRET.

Et de trois ! Grâce à la générosité de la Fondation Banque Populaire Solidarité, le Foyer Rural Tanlay Organisation (FRTO), créateur du fameux trail de Tanlay, alignera lors de cette douzième édition le 09 septembre prochain un troisième équipage hétéroclite, comprenant sapeurs-pompiers et bénévoles, dévoués au service d’un jeune handicapé dans l’épreuve de douze kilomètres…

TONNERRE : « Dans l’adversité et l’effort que nous endurons tout au long du parcours, nous devenons de véritables complices… ». Ainsi s’exprime l’officier de sapeur-pompier, le capitaine Philippe MARTI, du SDIS de Tonnerre, en commentant cette expérience unique d’une compétition aussi dure et physique que le trail de Tanlay, vécu aux côtés d’un jeune handicapé.

Une joëlette est un appareil de motricité requérant la force des accompagnateurs de la personne qui sera transportée durant le trajet. Cela nécessite la présence de quatre à six personnes. Unies et solidaires les unes des autres, elles ont pour objectif de rallier à bon port le jeune « voyageur » dont elles ont la charge. Mais, dans le cas présent et c’est compréhensible, le facteur temporel ne possède aucune importance.

« Que l’on parcourt la distance en 3h50 ou en plus de cinq heures ne nous importe peu, explique Philippe MARTI, l’essentiel est de terminer le chemin ensemble et sans qu’il y ait de casse physique… ».

Du petit lait pour Jean-Michel BATTUT, heureux président du Foyer Rural Tanlay Organisation (FRTO), la structure associative à l’origine de ce concept sportif de belle envergure.

Adjoindre des joëlettes parmi cet environnement de compétiteurs et de randonneurs parfois spécialisés dans la discipline est une réelle valeur ajoutée à la manifestation dont il veut imprimer la griffe au plan régional.  

« Je souhaitai humaniser davantage cette animation en l’ouvrant aussi aux jeunes enfants atteints d’un handicap, confie-t-il, d’où l’idée d’introduire ces équipages constitués de bénévoles… ».

Un achat réalisé avec le soutien des entrepreneurs du Tonnerrois…

3 860 euros, précisément. C’est l’enveloppe budgétaire indispensable à l’acquisition de ce précieux matériel servant à véhiculer la personne invalide. Depuis plusieurs années, le FRTO s’est montré incitatif auprès des nombreux participants de cette épreuve aux multiples circuits (12 km, 24 km et 44 km). S’inscrivant dans une démarche citoyenne et solidaire, il a été proposé de prélever un euro sur le coût d’inscription du candidat coureur ou marcheur et de le reverser au bénéfice de l’association auxerroise « Pour le sourire des Petits Princes ».  

Cette année, l’organisateur de ce rendez-vous très prisé par les férus de la discipline a candidaté auprès de la Fondation Banque Populaire Solidarité (voire l’article correspondant) afin de profiter de quelques subsides. Une enveloppe de 2 500 euros a ainsi été accordée en faveur du projet d’achat d’une nouvelle joëlette. Une somme appréciable, certes, mais pas tout à fait suffisante pour prétendre obtenir gain de cause auprès du vendeur de l’appareil.

Opiniâtre, Jean-Michel BATTUT n’a pas hésité à jouer la carte des milieux professionnels pour tenter de convaincre de généreux mécènes. Invité par le président Eric MONNOYER, de l’Association des entrepreneurs du Tonnerrois (AET) à exprimer ses besoins, sept chefs d’entreprise du bassin économique l’ont entendu et ont accepté sans l’once d’une incertitude de soutenir le projet. Un joli gage d’engagement en faveur de l’économie citoyenne…