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L’échec de la COP est flagrant pour EELV : le rendez-vous de Glasgow, synonyme de douche écossaise…

«  Pas tendres les porte-paroles d’EELV au terme de la COP 26 et de ses obligations a minima ! En qualifiant de énième échec cette consultation planétaire, les écologistes évoquent le sabordage de ces travaux par les Etats-Unis et l’Europe qui ne veulent pas payer pour les dommages dont ils sont responsables… ». « Pas tendres les porte-paroles d’EELV au terme de la COP 26 et de ses obligations a minima ! En qualifiant de énième échec cette consultation planétaire, les écologistes évoquent le sabordage de ces travaux par les Etats-Unis et l’Europe qui ne veulent pas payer pour les dommages dont ils sont responsables… ». Crédit Photo : D.R.

C’est un pétard mouillé. Une négociation qui aboutit sur le vide sidéral ou tellement peu de choses ont été accordées in fine en faveur de la préservation de la planète. Du côté des instances nationales d’Europe Ecologie Les Verts, le terme d’échec est même évoqué pour qualifier cette réunion de Glasgow, synonyme de douche écossaise.  Constatation avec les deux signataires de cette tribune…

 

TRIBUNE: Après deux semaines d’intenses négociations internationales, la COP 26 s'est achevée samedi sur un accord au rabais. Cette COP est un énième échec face au plus grand défi de l’humanité : notre lutte commune contre le dérèglement climatique.

En effet, dans l’hypothèse où l’ensemble des mesures adoptées à Glasgow étaient respectées, nous serions sur un scénario catastrophe d’une augmentation de 2,7°C du réchauffement planétaire, d’ici à 2100. Alors que les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont augmenté de 64 % depuis 1992, cet attentisme est irresponsable. Les beaux discours du gouvernement français, empêtré dans son addiction au nucléaire et aux énergies fossiles, ont entravé la possibilité pour l’Union européenne de jouer un rôle moteur dans ces négociations.

Marquée par l'influence grandissante des lobbies, présents en grand nombre à Glasgow, cette COP ne permettra pas d’accélérer la sortie du charbon et des financements aux énergies fossiles: aucun calendrier de sortie des hydrocarbures n’étant évoqué dans le texte final.

 

 

D’autre part, le mécanisme de solidarité financière et de justice climatiquerevendiqué par les états les plus pauvres, a été sabordé par les Etats-Unis et l'Union européenneles pays riches ne voulant pas payer pour les dommages dont ils sont responsables.

Tristes constats, alors que la situation planétaire n’a jamais été aussi critique et alors que les solutions sont connues. En France et en Europe, se sont celles de la décarbonation de nos économies et d'un Green New Deal. Cela se joue en 2022, avec une présidence écologiste pour la France…

 

Alain COULOMBEL et Eva SAS