Imprimer cette page

La législation évolue au 01er janvier : les Positives Entreprises de la CCI s’intéressent au handicap…

« Les membres des « Positives Entreprises » réunis par Christine JAN, animatrice du club pour la Chambre de Commerce et d’Industrie, auront le loisir de découvrir les travaux exécutés dans les ateliers du CEDAITRA ESAT EPNAK d’Auxerre. Aujourd’hui, seulement 6 % de travailleurs handicapés intègrent les effectifs des entreprises en France. Encore trop peu, en vérité… ». « Les membres des « Positives Entreprises » réunis par Christine JAN, animatrice du club pour la Chambre de Commerce et d’Industrie, auront le loisir de découvrir les travaux exécutés dans les ateliers du CEDAITRA ESAT EPNAK d’Auxerre. Aujourd’hui, seulement 6 % de travailleurs handicapés intègrent les effectifs des entreprises en France. Encore trop peu, en vérité… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

En marge de l’entrée en vigueur le 01er janvier du texte législatif concernant l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés, les « Positives Entreprises », réunies sous l’égide de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, s’immergeront le temps de leur traditionnel brunch-découverte mensuel dans les locaux de l’EPNAK ESAT CEDAITRA. Avec en filigrane, une visite des ateliers et la connaissance réelle des besoins…

AUXERRE : Etablissement de services et d’aide par le travail (ESAT), le CEDAITRA, accueilli dans les locaux de l’EPNAK Antoine KOENIGSWARTER en zone industrielle, recevra une délégation des « Positives Entreprises », ce mardi 10 décembre entre midi et quatorze heures, dans le cadre de leur brunch traditionnel.

La planification sur les agendas de ce vingt-troisième rendez-vous ne doit rien au hasard par ailleurs. En effet, l’animatrice de cet organe informel qui vise à intensifier les liens entre les dirigeants économiques de notre territoire a bien préparé les choses.

Christine JAN a suivi scrupuleusement l’évolution du calendrier législatif en choisissant la thématique de ce mois de décembre au vu de l’actualité. Celle se rapportant à la population des travailleurs handicapés, souvent en retrait de l’employabilité.

Dès le Jour de l’An, la loi du 05 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » entrera en application. Elle se rapporte à la réforme de l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés (OETH). Une réelle avancée pour cette frange trop marginalisée de nos concitoyens.

Rappelons qu’à ce jour, le taux d’emploi des personnes en situation de handicap reste fixé à 6 % de l’effectif de l’entreprise. Trop peu, encore, il est vrai. Mais, les modalités de calcul changent dès ce premier janvier.

 

 

L’accès au travail des personnes invalides : une priorité de la chambre consulaire…

 

Désormais, tous les employeurs, y compris ceux occupant moins de vingt salariés devront déclarer les travailleurs handicapés qu’ils emploient. Cela permettra in fine de mieux identifier leurs besoins et d’y répondre avec plus grande efficience.

Mais, seuls les employeurs de vingt salariés et plus seront assujettis à l’obligation d’emploi de 6 % de ces salariés. Ils devront verser une contribution en cas de non-atteinte de cet objectif, comme c’est le cas actuellement.
Les contrats de sous-traitance seront pris en compte sous la forme d’une déduction de la contribution due.

Quant aux modalités de calcul, elles seront simplifiées grâce à l’application d’un taux unique. Quel que soit le type d’achat (30 % du coût de la main d’œuvre).

Plus l’entreprise emploie de travailleurs handicapés, plus le plafond des dépenses déductibles, au titre de la sous-traitance, sera élevé. Afin de favoriser la complémentarité entre ces formes d’emploi de travailleurs handicapés.

Le recours à la sous-traitance reste incitatif pour les entreprises clientes avec un nouveau mode de valorisation. Celui-ci étant toujours basé sur le coût de la main d’œuvre

La visite des ateliers du CEDAITRA donnera donc un aperçu visuel concret de la qualité du travail exercé par ces personnes victimes de handicap.

Le complexe d’Auxerre propose aujourd’hui une multitude de possibilités professionnelles à ses pensionnaires : espace vert, jardinerie, blanchisserie, restauration, montages électriques, broderie, conditionnement, entretien des locaux, nettoyage, etc.

Faire accéder ces personnes invalides au monde du travail est l’une des priorités de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. L’institution entend mettre tout en œuvre pour que cette communauté soit créatrice de valeurs ajoutées pour les entreprises qui participent à cette éclosion de talents. Cela commence par cette visite dès mardi…