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Tendance rétro : les vertus de l’enseignement automobile s’affichent d’une manière décalée au CIFA de l’Yonne !

« La petite merveille automobile de…1930 (la ROSENGART LR2) deviendra d’ici le printemps l’un des sujets de conversation et le pôle d’intérêt des visiteurs du CIFA de l’Yonne. Le véhicule y trônera en permanence dans sa cour intérieure, rappelant la vocation automobile du centre de formation par l’apprentissage auxerrois… ». « La petite merveille automobile de…1930 (la ROSENGART LR2) deviendra d’ici le printemps l’un des sujets de conversation et le pôle d’intérêt des visiteurs du CIFA de l’Yonne. Le véhicule y trônera en permanence dans sa cour intérieure, rappelant la vocation automobile du centre de formation par l’apprentissage auxerrois… ». Crédit photos : Thierry BRET.

On l’oublie un peu, parfois, mais le CIFA de l’Yonne, centre interprofessionnel de formation par l’apprentissage, propose des cursus mécaniques à celles et ceux de ses pensionnaires qui seraient tentés par la belle aventure des métiers de l’automobile. Or, au titre de symbole, l’établissement vient de se doter d’un nouvel emblème à la gloire de cette filière : un vieux tacot datant de 1930, entièrement rénové, une splendide ROSENGART…

AUXERRE : D’une belle teinte verte olive métallisée, l’automobile trône au centre du « Clic Store », l’espace virtuel ultra moderne du CIFA de l’Yonne. Quel étrange paradoxe que celui-ci où se côtoient dans la même exiguïté spatiale la technologie futuriste de la virtualisation de l’enseignement et le fleuron de la mécanique d’avant-guerre !

Un curieux mélange qui ne devrait être seulement que temporaire ; puisque la vocation première de ce véhicule sera d’être exposé d’ici peu en bonne posture sur l’espace verdoyant, prévu à cet effet. C’est-à-dire dans la grande cour intérieure de l’établissement là où le flux d’apprenants et d’enseignants se croise tout au long de la journée.

Y sont déjà disposés l’œuvre en fin alliage métallique qui évoque l’une des pièces maîtresses du sculpteur Alberto GIACOMETTI « L’Homme qui marche », chère à Marcel FONTBONNE, directeur du site pédagogique, et un flamboyant bovin d’un rouge écarlate qui rappelle par la suggestion de sa découpe en pointillé qu’une spécialisation bouchère existe au niveau de l’orientation.

 

 

 

D’ici le printemps, et après quelques substantiels aménagements, la ROSENGART trouvera alors sa place dans son petit carré de verdure. Visible de tous !

En provenance des Hautes-Alpes et transportée par poids lourd, même si le véhicule peut se mouvoir tout naturellement à vitesse certes très réduite, cette pièce de collection illustrera la scénographique visuelle autour des différentes filières enseignées en ces murs que la direction du CIFA souhaite mettre désormais en évidence.

 

 

Créer un point de fixation visuel à l’intérieur du CIFA…

 

D’autres contenus additifs devraient se rajouter au cours des prochains mois dans cet espace géographique qui ne peut que faire converger les regards des visiteurs.

Trois options d’enseignement sont ainsi déclinées au CIFA de l’Yonne, autour de l’automobile : l’apprentissage de la mécanique, la peinture et la carrosserie. L’idée d’installer un tacot de la Belle Epoque en miroir utile à la filière auto devrait séduire les partenaires du centre de formation : à commencer par le GFA, le Groupement français de l’automobile.

Pourvue d’un moteur quatre cylindres, la « Belle », une LR2, a été refaite à neuf par un collectionneur chevronné qui a choisi une sellerie en alcantara mais recouvert les surfaces internes des portières avec un tissu de la plus belle facture. Précisons que le bas de caisse et la calandre accueillent un noble matériau naturel : le bois.

Produite entre 1928 et 1955, ce concept français eut ses gloires et fit la renommée de son créateur, Lucien ROSENGART. Son slogan publicitaire était le suivant : « la grande marque des petites voitures ».