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Le SOS de Claire GENET pour nourrir ses chèvres : recherche luzerne bio et foin de qualité en priorité !

« L’activité de Claire GENET (La Ferme ULTERIA) pourrait en pâtir d’ici quinze jours si aucune solution n’est trouvée d’ici là. La jeune professionnelle recherche du foin et de la luzerne pour alimenter son cheptel après la destruction de stocks de nourriture disparu dans l’incendie d’un hangar cette nuit… ». « L’activité de Claire GENET (La Ferme ULTERIA) pourrait en pâtir d’ici quinze jours si aucune solution n’est trouvée d’ici là. La jeune professionnelle recherche du foin et de la luzerne pour alimenter son cheptel après la destruction de stocks de nourriture disparu dans l’incendie d’un hangar cette nuit… ». Crédit Photos : David TIEFAINE et André HULNET

Il faut sauver les chèvres et chevrettes du soldat Claire GENET ! Un sinistre a ravagé la nuit dernière un hangar agricole à Escolives : il contenait en partie leur pitance. Une nourriture saine, du foin de premier choix et de la luzerne bio dont sont si friandes les soixante-six protégées de la ferme ULTERIA. Ce projet novateur, sorti de terre il y a quelques mois, est soutenu par les réseaux économiques. Au commande : une jeune fille ambitieuse qui aujourd’hui appelle à l’aide…

SAINT-BRIS-LE-VINEUX : Tout est parti en fumée en l’espace de quelques minutes. Il ne reste rien ! Un monceau de végétaux calciné. Un incendie à l’origine plus que douteuse, sans doute criminelle précise-t-on déjà dans le landerneau, ayant détruit le fruit de récoltes précieuses. Ce sinistre a de très lourdes conséquences pour la jeune chef d’entreprise, Claire GENET.

La trentenaire a été impactée en première ligne par ce feu si troublant. Logique, une grande partie du foin et de la luzerne bio qui y était entreposée servait de nourriture de choix pour son cheptel.

Des chèvres et chevrettes élevées avec amour dans sa ferme opérationnelle depuis un semestre qui a été érigée entre Saint-Bris-le-Vineux et Champs-sur-Yonne. Il suffit de goûter ses succulents fromages pour s’en rendre compte. L’ingénieure Claire GENET n’a pas manqué sa reconversion depuis qu’elle s’est lancée dans cette aventure un peu folle lui procurant néanmoins tant de satisfaction.

 

 

Une bouteille jetée à la mer…

 

Au lendemain de ce fait divers, circonscrit dans la nuit par les sapeurs-pompiers du SDIS 89, la jeune femme auréolée du titre symbolique de lauréat du réseau Entreprendre Bourgogne a fait les comptes. Au niveau du stock de ces précieuses matières nourricières devant alimenter son petit troupeau de chèvres et de chevrettes. L’inquiétude l’a guette, dorénavant.

Surtout que les réserves alimentaires dont elle dispose encore dans sa ferme n’excèdent pas une quinzaine de jours de battement. Or, soixante-dix tonnes de foin de luzerne bio seront très vite nécessaires pour nourrir ses chèvres. A cela, il faudra ajouter du foin de pré aux origines bio pour sustenter ses chevrettes.

Bref, un vrai casse-tête chinois pour la fermière qui ne sait plus à quel saint se vouer pour résoudre du mieux possible cette équation comportant de nombreuses inconnues. Car, la sécheresse persistante de cet été n’arrange rien à la situation. D’autant qu’il lui faut trouver très vite des moyens de rebondir à moindre coût côté frais de transport.

Perplexe, Claire GENET tire depuis ce matin les sonnettes d’alarme. Notamment auprès de la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne avec laquelle elle fera un point complet de sa situation.

On sait les agriculteurs solidaires entre eux face à l’adversité. Plus que jamais, les chèvres et chevrettes de Claire GENET ont besoin de leur soutien massif et vertueux.

Pour que puissent s’alimenter convenablement celles qui nous offrent leur lait à la source de merveilleux fromages…