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La députée reste dans la course des municipales : Michèle CROUZET divorce de la REM sans concession…

« Se refusant à accepter les choix de la Commission nationale d’investiture qui a désigné une autre candidate, la députée de l’Yonne Michèle CROUZET a décidé de quitter le parti présidentiel La République en Marche cet été. Et de se présenter en candidate indépendante aux municipales de Sens. Se ralliera-t-elle toutefois à un autre parti ou ira-t-elle jusqu’au bout de sa quête sans étiquette ? ». « Se refusant à accepter les choix de la Commission nationale d’investiture qui a désigné une autre candidate, la députée de l’Yonne Michèle CROUZET a décidé de quitter le parti présidentiel La République en Marche cet été. Et de se présenter en candidate indépendante aux municipales de Sens. Se ralliera-t-elle toutefois à un autre parti ou ira-t-elle jusqu’au bout de sa quête sans étiquette ? ». Crédit Photos : Thierry BRET.

La foudre s’est abattue sur la cité septentrionale de l’Yonne le 02 août dernier. Un coup de tonnerre si retentissant qu’il en a fait les choux gras de la presse nationale en quête d’informations croustillantes sur les états d’âme et les atermoiements des élus de la Nation en cette période propice au farniente. En confirmant le maintien de sa candidature aux échéances municipales du printemps 2020 à Sens, sans être adoubée par son parti, la parlementaire de l’Yonne complexifie la stratégie du mouvement présidentiel au plan local dont elle était jusque-là l’une des représentantes légitimes…   

SENS : La Commission nationale d’investiture de La République en Marche (LREM) a donc rendu son verdict impitoyable de la manière la plus catégorique et définitive qu’il soit. Une décision nette et sans bavure au cœur d’un été caniculaire. Une bouffée de chaleur qui a provoqué la surprise et l’ire de la représentante légitime du mouvement présidentiel, Michèle CROUZET.

D’autant que cette dernière avait déjà fait état de sa candidature officielle il y a plusieurs semaines. L’investiture du parti dont elle défend les couleurs sur les bancs de l’Assemblée nationale ne devrait être qu’une simple formalité pour l’élue icaunaise.

Or, la députée de la troisième circonscription ne s’attendait certainement pas à subir un tel revers. Pire qu’un camouflet, c’est une véritable claque qui s’est imprimée de manière symbolique sur le visage de la jeune femme. Toutefois, la députée du Sénonais n’a pas dit son dernier mot.  

Elle a choisi de poursuivre son engagement personnel pour ces prochaines municipales, maintenant ainsi sa candidature. Mais, hors de la République en Marche dont les instances départementales lui ont demandé de démissionner prestement. Ce qu’elle a fait.

Dans quel groupe siègera-t-elle à l’Assemblée nationale ?

L’élue s’était engagée en paraphant une charte de déontologie à respecter les clauses spécifiques de cette dernière selon les orientations et les choix de la commission nationale. Se refusant à reconnaître la candidate officiellement investie par le parti d’Emmanuel MACRON, Claude VIVIER LE GOT, ancienne colistière de Marie-Louise FORT en 2008 et candidate du Parti Radical en 2014.

Michèle CROUZET a préféré anticiper son départ en faisant montre de discernement en quittant le navire. Et surtout reprendre très vite sa liberté d’agir et de penser.

Parlementaire jusqu’aux prochaines législatives de mars 2020, une question se pose toutefois sur le cas de Michèle CROUZET. Au sein de quel groupe siègera-t-elle au Palais Bourbon dès le terme des vacances ?

La candidate aux municipales de Sens ne s’est pas encore prononcée même si plusieurs hypothèses peuvent se présenter à elle. Elle profite encore du répit estival, propre à la réflexion. Avant de faire connaître ses choix au moment le plus opportun : c’est-à-dire celui de la rentrée en septembre…