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Accolades « fraternelles » avec ses soutiens de toujours : André VILLIERS, le député à « abattre », reste debout …

 « Le boulet de canon a frôlé la tête du député sortant, André VILLIERS, qui sur la seconde circonscription a réussi à renouveler de justesse son mandat au Palais Bourbon malgré la forte poussée du Rassemblement National. Un André VILLIERS dubitatif mais soulagé qui trouvera du réconfort auprès de ses amis de toujours… ». « Le boulet de canon a frôlé la tête du député sortant, André VILLIERS, qui sur la seconde circonscription a réussi à renouveler de justesse son mandat au Palais Bourbon malgré la forte poussée du Rassemblement National. Un André VILLIERS dubitatif mais soulagé qui trouvera du réconfort auprès de ses amis de toujours… ». Crédits Photos : Thierry BRET.

Oups ! Le couperet de la défaite n’est pas passé très loin de la tête du député sortant, le candidat du centre droit André VILLIERS, ex-UDI, désormais rallié à la nouvelle mouvance de la majorité présidentielle qui a le vent en poupe, « Horizons ». Même si l’écart n’excède guère les huit cents voix avec sa dauphine, la conseillère régionale RN Audrey LOPEZ, le parlementaire n’a pu s’empêcher de tomber dans les bras de ses fidèles amis et soutiens au terme d’une soirée électorale délicate pour les nerfs…

 

AUXERRE : Il sera donc le seul des députés de l’Yonne à avoir pu (su ?) résister en préservant la marge de voix suffisante face à la vague bleu marine qui a tout balayé sur son passage sur notre territoire. A l’instar du quasi tsunami qui s’est abattu au soir du 19 juin sur l’Hexagone.

André VILLIERS a donc sauvé les meubles. Au grand soulagement de ses partisans, nombreux, venus le féliciter dans le vaste hall de l’hôtel de la préfecture, au terme de ce second tour des législatives qui demeurera à jamais gravé dans les annales de la vie politique icaunaise. Un cataclysme pour la plupart, une réussite circonstanciée pour les lauréats !

 

 

André VILLIERS respire après une soirée éprouvante…

 

En récoltant 51,33 % des suffrages, le parlementaire de la seconde circonscription a bénéficié d’une cote de confiance suffisante de la part de son électorat qui ne lui a pas tenu grief de son récent ralliement à la cause élyséenne.

Les choses étaient claires et posées dans les esprits de l’électorat depuis un certain temps. André VILLIERS a toujours réaffirmé son engagement à la cause du centre-droit et à son positionnement politique. Le voir rejoindre Edouard PHILIPPE et « Horizons » n’aura finalement pas été une surprise pour personne. D’autant que le député n’avait pas apporté sa caution personnelle à la candidature de Valérie PECRESSE (LR/UDI) lors des dernières présidentielles.

 

 

Pourtant, face à la conseillère régionale du Rassemblement National Audrey LOPEZ, parachutée sur la circonscription, le scénario n’était pas forcément écrit d’avance pour le sortant. 867 voix seulement séparent les deux candidats qui se seront livrés une lutte farouche pour obtenir l’assentiment des votants. Avec une abstention qui reste à 51,45 % majoritaire. Comme dans moult territoires de France et de Navarre !

L’homme à abattre, celui dont les adeptes du « dégagisme » avaient fait leur tête de turc, a donc conservé son siège vaille que vaille, profitant au passage des suffrages des électeurs de gauche ayant respecté dans les urnes le sacro-saint principe du « front républicain ».

 

 

Embrassades et accolades à tout va : le « ouf » de soulagement…

 

A 67 ans, l’ancien sénateur de l’Yonne renouvelle donc son bail au Palais Bourbon ce qui n’était pas si simple à réaliser, compte tenu du contexte délétère que les Français dans leur grande majorité entretiennent avec leurs représentants politiques.

En exprimant un « ouf » de soulagement sur le coup des 21h30 dimanche soir quand le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD lui est tombé dans les bras en lui prodiguant une accolade chaleureuse, à l’identique de Christophe BONNEFOND (pourtant tous deux Républicains) et de quelques autres de ses plus fidèles amis qui arboraient un large sourire aux lèvres.

 

 

De son côté, la suppléante du vainqueur, Dorothée MOREAU ne cachait pas sa joie, sans pour autant verser dans un triomphalisme indécent. Elle aussi reprenait sa respiration après avoir connu des minutes vécues en apnée avant que ne soient confirmés les résultats définitifs.

Un sourire, qui malgré la défaite, apparaissait aussi sur le visage de la perdante, Audrey LOPEZ, déçue mais aussi satisfaite intérieurement d’avoir su faire parler la poudre et entretenue le suspense suffisamment longtemps par le biais de son électorat mobilisé. Une expérience dont elle pourrait tirer les enseignements pour d’autres échéances ?

 

Thierry BRET