Imprimer cette page

L’Aile ou la Cuisse : dégustation savoureuse de potages estudiantins avant de souper à « L’Evidence » !

« « Mes universités » chantait jadis le regretté Philippe CLAY ! Quand les étudiants de Dijon se livrent à une dégustation de soupes et potages exotiques, cela donne naissance à un concours très savoureux. Avant de dîner chez un établissement en devenir : « L’Evidence », déjà répertorié au Michelin… ».  « « Mes universités » chantait jadis le regretté Philippe CLAY ! Quand les étudiants de Dijon se livrent à une dégustation de soupes et potages exotiques, cela donne naissance à un concours très savoureux. Avant de dîner chez un établissement en devenir : « L’Evidence », déjà répertorié au Michelin… ». Crédit Photos : Gauthier PAJONA.

Ce n’était pas la peine d'être bachelier pour pouvoir y entrer ! C'est donc ce que fit récemment votre serviteur pour la première fois de sa vie, content de découvrir une tricentenaire université de Bourgogne, avec ses locaux et toilettes propres, des ascenseurs en état de fonctionnement. Force est de reconnaître que je m'attendais à pire ! Tant mieux pour nos étudiantes et étudiants, mais aussi pour les finances de notre  pays qui y consacre une part budgétaire non négligeable.

 

DIJON (Côte d’Or) : En effet, ce soir-là, Aurélie BULANT, étudiante en droit ou en langues orientales (à moins qu'il ne s'agisse des deux disciplines à la fois, le cheminement estudiantin étant peu compréhensible pour les non-initiés !) organisait une dégustation de potages, soupes et autres bouillons, à l'intention d'un aréopage estudiantin du monde entier.

A la manœuvre culinaire, le chef Jérôme JOUBERT, du « Rive Gauche » à Joigny, que l'on ne présente plus. Juste de vous à moi, allez donc y goûter son vol au vent de la mer, accompagné d'une nappeuse sauce au Savagnin : un grand plat !

Mais revenons à nos cuillères ! Dans une salle de la bibliothèque, nous eûmes l'espace d'un moment privilégié l'impression d'un tour du monde avec cette jeunesse venue de Pologne, du Kenya, des États-Unis,  du Venezuela, d'Inde ou encore du pays du Soleil levant.

 

 

Le potage à travers l’Histoire…

 

Aurélie eut à cœur de  tester le palais de ses convives d'un soir, entre consommé de bœuf aux petits légumes, velouté « Du Barry » et autres nages de langoustines au safran, dans l'esprit d'une bouillabaisse (plat mythique marseillais). Tous les invités furent enchantés de cette inattendue dégustation,  de mets (potages) dont l'histoire débuta au XIIIème siècle : cuit alors dans le pot, il s'agit d'un plat complet, un peu comme une potée.

L'évolution se fit avec le temps, marquée par la fin du XVIIIème siècle qui connut la naissance des restaurants. Après la Révolution, nombre de cuisiniers de nobles furent désœuvrés et ouvrirent  de petites gargotes, juste histoire de restaurer les passants.

 

 

 

 

 

Entre velouté Du Barry et nage de langoustine…

 

Notre potage devient alors plus liquide, se déclinant en bouillon, nage, consommé, soupes ou veloutés. Ce dernier nécessitant  une liaison avec un jaune d'œuf ou de la crème fraiche.

Mais revenons à la faculté dijonnaise. Le velouté Du Barry (chou-fleur) est dégusté comme il se doit. Arya, la souriante indienne, a un faible pour le potage saint-Germain à base de pois cassés, lui rappelant quelque peu la variété de la succulente cuisine végétarienne de sa terre natale.

Quant à Yumiko, la nipponne, elle préfère la nage de langoustine (un peu dans l'esprit du bouillon « dashi » à base de copeaux de bonite séchée du Japon). C’est à l’unisson que les étudiants américains dégustent tout avec appétit !

Un velouté poire/chocolat vient conclure cette originale dégustation.  Au revoir, sayonara, namaste, goodbye ! Ce fut un joli moment intercontinental par soupes interposées !  Mission gourmande accomplie  pour la jeune Aurélie...

 

 

Une table pour aller dîner : "L’Evidence"…

 

Ensuite, pour le petit noyau d'organisateurs, vint l'heure  du souper. « L’Evidence » s'imposa à nous. Cette table dijonnaise récente, distinguée au Michelin d'un « bib gourmand » s'est rapidement faite une place, sous le soleil gourmand de la capitale bourguignonne !

Des mets francs du collier (la parfaite cuisson des noix de Saint-Jacques entre autres), un fromage blanc accompagné d'une délicieuse crème fraiche et une inattendue tarte au cacao, pas plus sucrée que nécessaire. 

Un service aimable paracheva notre souper post soupes estudiantines !

Un dernier mot sur Dijon : la capitale de Bourgogne, son marché et ses effluves méritent amplement une visite. A l’instar de la minuscule charcuterie Fauchon, rien de commun avec la fameuse enseigne parisienne…

 

 

 

Contact :

 

L'Evidence

53 Rue Jeannin

21000 DIJON

Tel : 03.80.67.69.37.

Fermeture samedi et dimanche.

 

Gauthier PAJONA