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Le Comité de relance veut remettre la filière du tourisme et de la culture le pied à l’étrier en levant les obstacles…

« La sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE (ici à Pierre-Perthuis commune qu’elle affectionne particulièrement) préside le nouveau Comité de relance de la filière tourisme et culturelle de l’Yonne afin d’accompagner et d’aider à la reprise des activités dans le respect des mesures sanitaires. Elle aura un rôle de facilitatrice auprès des professionnels de ces deux secteurs… ». « La sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE (ici à Pierre-Perthuis commune qu’elle affectionne particulièrement) préside le nouveau Comité de relance de la filière tourisme et culturelle de l’Yonne afin d’accompagner et d’aider à la reprise des activités dans le respect des mesures sanitaires. Elle aura un rôle de facilitatrice auprès des professionnels de ces deux secteurs… ». Crédit photos : Sous-préfecture de l’Avallonnais et du Tonnerrois.

Investie par le préfet de l’Yonne, la sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois Cécile RACKETTE a présidé vendredi dernier la première séance de travail du Comité de relance du tourisme et de la culture dans l’Yonne. Une réunion qui avait le particularisme d’accueillir en présentiel et par les moyens audiovisuels adéquats tous les acteurs clés de notre département. Autour d’une méthodologie axée sur la mobilisation, l’accompagnement et la mutualisation, les conditions pour une reprise de l’activité ont été examinées avec beaucoup de discernement en étudiant les obstacles rencontrés afin de mieux les contourner…

AVALLON : Le retour au premier plan des activités touristiques et culturelles sur notre territoire est essentiel. Plus qu’un vœu pieu, c’est une nécessité vitale absolue pour les acteurs professionnels et institutionnels de ces filières mises à mal depuis plus de deux mois par le confinement imputable au coronavirus.

Le sauvetage de ce double secteur est devenu une priorité nationale pour le gouvernement. Mais, cette amorce progressive vers la normalisation ne doit souffrir d’aucune contradiction : elle devra s’exécuter dans le cadre du respect optimal des conditions sanitaires requises afin d’éviter le rebond de l’épidémie. Ce que craignent déjà beaucoup de scientifiques avec ce qu’ils nomment la « deuxième vague ».

Réunis à la fois en présentiel et par le biais des supports techniques de l’audiovisuel, une quinzaine de spécialistes de la sphère institutionnelle et économique de l’Yonne ont pu disserter longuement à l’invitation de Cécile RACKETTE, la représentante de l’Etat qui gère la présidence de ce comité, sur les préoccupations de l’instant.

Premier constat, il apparaît légitime de relancer au plus vite les activités de ces deux secteurs qui ont été profondément impactés par les conséquences de la crise. Un intérêt à cette reprise qui doit rappeler que derrière les images touristiques positives habituelles s’articulent un certain nombre de choses relatives au développement des résidences secondaires, à l’installation de retraités, à l’arrivée d’internes en médecine, au développement de la vie économique y compris par le prisme du télétravail…

Bref : autant d’éléments factuels qui permettent le développement du territoire et la pérennité des services publics. D’où l’idée sous-jacente qui se dégage de ces échanges de travailler à une offre culturelle et touristique sûre et labellisée à l’avenir. Une opportunité à laquelle les différents acteurs de ce rendez-vous se sont ralliés unanimes.  

 

Libre concertation et retour à la notion de confiance…

 

Mais, au-delà de l’attractivité du territoire qui doit s’affirmer coûte que coûte, la priorité de l’instant est de rétablir très vite la notion de confiance auprès des consommateurs mais aussi des professionnels de ces filières.

Un facteur déterminant pour réenclencher la pompe de la fréquentation. Mais qui aura d’ores et déjà des répercussions évidentes sur la rentabilité économique des structures d’accueil. Celles-ci devant vraisemblablement fonctionner dans des conditions différentes désormais.

Cette prise de contact qui aura eu le mérite de poser les jalons initiaux de la réflexion ne nécessite pas d’élargissement du groupe de travail dans l’immédiat. Evidemment, les choses ne sont pas figées.

D’autant que des instructions générales émanant de la gouvernance sont attendues aux alentours du 25 mai.

 

 

 

 

Dès à présent, le Comité de relance a choisi d’abattre la carte de la libre concertation entre ses composantes (CCI, UMIH, Yonne Tourisme, Région,…) par l’intermédiaire de la sous-préfète qui fera office d’ambassadrice du tourisme et de la culture pour tout le département.

Quant aux difficultés, elles occupent avec insistance les esprits des professionnels. Par exemple : comment pourront-ils appliquer les mesures sanitaires requises au vu des coûts supplémentaires engendrés (fréquence en hausse pour le ménage, mise en place de divers équipements de protection…) ?

Autre interrogation qui est revenue dans le vif des débats : est-ce que le modèle économique actuel va permettre d’ouvrir, voire de survivre ?

Certains entrepreneurs ont déjà fait savoir qu’ils ne rouvriront pas leurs établissements à l’heure actuelle car ils ne pourraient assurer l’équilibre de leurs comptes…

 

Des incertitudes persistantes…

 

Mais, d’autres incertitudes plus globales persistent. Nul ne pouvant y répondre avec exactitude. Quid de la baisse du pouvoir d’achat consacré au budget des vacances cette année par les Français ? En ricochet, la présence de la clientèle international est-elle envisageable cette saison ?

Si la levée de ces doutes apparaît d’ores et déjà comme un prérequis obligatoire au lancement de toute stratégie de communication efficiente pour optimiser les atouts de notre territoire, il est clair que le moindre retard pris à l’allumage serait fatal vis-à-vis d’autres départements plus affûtés à la réactivité.

En ce sens, le rôle du Comité devient un atout pour ne pas perdre de vue les réels enjeux de demain.