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L’art et la culture, nouvelles thérapies du bonheur qui prennent possession du Centre hospitalier du Tonnerrois…

« Le Pavillon DORMOIS, édifice datant du XIXème siècle, constitue l’une des pierres angulaires de ce programme culturel développé par le Centre hospitalier du Tonnerrois et son directeur, Frédéric ROUSSEL, depuis 2014. Il y accueille le musée, entièrement repensé à partir d’une scénographie chronologique très visuelle. Accessible désormais aux personnes à mobilité réduite, il est le point d’entrée capital pour accéder à cette découverte artistique et culturelle pléthorique dans un édifice qui fait la part belle à l’accueil de l’art contemporain et sonore… ». « Le Pavillon DORMOIS, édifice datant du XIXème siècle, constitue l’une des pierres angulaires de ce programme culturel développé par le Centre hospitalier du Tonnerrois et son directeur, Frédéric ROUSSEL, depuis 2014. Il y accueille le musée, entièrement repensé à partir d’une scénographie chronologique très visuelle. Accessible désormais aux personnes à mobilité réduite, il est le point d’entrée capital pour accéder à cette découverte artistique et culturelle pléthorique dans un édifice qui fait la part belle à l’accueil de l’art contemporain et sonore… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

Depuis le 01er juillet, l’Hôpital de Tonnerre fait montre d’un éclectisme créatif et d’une originalité insolite en disposant de son propre espace culturel ouvert au grand public. Introduire de la diversité intellectuelle et artistique au cœur de ce patrimoine chargé d’histoire, tant au plan médical que spirituel, correspond à une intense respiration que le directeur du centre hospitalier du Tonnerrois, Frédéric ROUSEL, souhaitait partager autour de lui. L’ancienne salle des malades de l’Hôtel-Dieu, la pharmacie et le cellier accueillent désormais trois espaces d’exposition qui viennent s’ajouter au nouvel emplacement dévolu au musée situé au deuxième étage de l’édifice. Baptisé « Culture à l’hôpital », l’aboutissement de ce schéma pédagogique et instructif se poursuivra au fil des mois avec la réorganisation des jardins…

TONNERRE : Valoriser un site exceptionnel en le rendant plus extraordinaire encore à l’avenir ! L’enjeu est de taille. Il est en passe d’être réussi. Selon la volonté du porteur de ce projet, Frédéric ROUSSEL, directeur de l’établissement tonnerrois, qui s’appuie sur un programme national incitatif depuis une vingtaine d’années de développer l’art et la culture dans le milieu hospitalier.

Une initiative respectueuse du programme « Culture à l’hôpital »…

Conçu en collaboration participative avec les services de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) et de l’ARS (Agence régionale de santé), ce concept, dorénavant fonctionnel dans la ville orientale de l’Yonne, invite les directeurs d’hôpitaux, le personnel hospitalier et l’ensemble des acteurs des multiples univers de la culture à construire des projets communs. A condition, qu’ils soient adaptés aux lieux et aux besoins identifiés par la structure accueillante.

Il n’en fallait pas davantage pour le sémillant directeur de ce centre de soins, jamais en manque d’imagination. Entamée depuis 2014, la prospective en faveur d’un développement progressif d’un réseau artistique et culturel efficient fait florès. Les artistes, convaincus de la pertinence et du bien-fondé de la démarche, accourent. Ce sont, en préambule, les exégètes de l’art contemporain qui prennent possession de la Salle des malades de l’Hôtel-Dieu pour y présenter leurs œuvres. Puis, en 2017, une exposition, intitulée tout bonnement « Prendre soin », rencontre le succès dans l’espace Pharmacie de l’établissement. Mais, rien ne sera comparable avec ce qui se préfigure désormais depuis le 01er juillet, date mémorable où a été inauguré officiellement par les édiles de l’Yonne ce nouvel espace consacré à l’art et à la culture.

Immensité et luminosité : des espaces d’accueil qui se suffisent à eux-mêmes…

Erigée au XIIIème siècle, la Salle des malades, structure symbole de l’Hôtel-Dieu, s’admire par ses qualités spatiales, la pureté de ses lignes, l’impression de vide qu’elle dégage. Dans ce lieu où étaient célébrées jadis des messes pour les patients, l’art occupait une place importante. Aujourd’hui, cette nef gothique accueille des installations visuelles et sonores. Le volume et la dimension de cet endroit unique (une salle de 90 mètres de long, de 18 mètres de large et d’une hauteur de 18 mètres) influencent les artistes qui y dévoilent les fruits de leur créativité. C’est une sorte d’hommage contemporain rendu aux artistes d’autrefois…

Quant au Cellier, il présente une exposition permanente : l’idée étant de conserver une œuvre en petit format de chaque artiste qui expose en enrichissant ainsi de manière progressive cette collection, bien vivante…

Destiné à recevoir colloques, séminaires et autres conférences, la salle Courtanvaux abritera les archives permettant aux étudiants et aux chercheurs de pouvoir les consulter dans un cadre adapté à leurs besoins. L’ouverture est prévue en 2019.

Le Pavillon DORMOIS, construit au XIXème siècle, bénéficie d’un nouvel occupant et d’un nouvel emplacement : le musée qui profite d’une scénographie chronologique (voir article). La Pharmacie, devenue salle d’exposition en 2017, s’est spécialisée dans la réception de grands formats. Des résidences d’artistes y sont également organisées.

Quant au parc, et ses 12 hectares de surface en centre-ville, il contient des œuvres en formats monumentaux qui favorisent une première approche culturelle avec les passants. Le jardin médiéval et thérapeutique, appelé le jardin « Marguerite de Bourgogne », est en cours de réaménagement. Trente-quatre arbres dont la moitié de fruitiers devraient être plantés ultérieurement.