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Un chef, un plan de sécurité et des acteurs pour l’appliquer : le tiercé gagnant des forces de l’ordre dans l’Yonne…

« Les bergers belges malinois, accompagnés de leurs maîtres instructeurs ont démontré toute leur efficience lors de l’exercice réalisé à Migennes dans le cadre du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien, une ligne directrice qui se décline en sept chantiers dans l’Yonne, le cheval de bataille du préfet Pascal JAN… ». « Les bergers belges malinois, accompagnés de leurs maîtres instructeurs ont démontré toute leur efficience lors de l’exercice réalisé à Migennes dans le cadre du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien, une ligne directrice qui se décline en sept chantiers dans l’Yonne, le cheval de bataille du préfet Pascal JAN… ». Crédit Photos : Thierry BRET.

La scène se déroule comme dans un film en mode polar. A vive allure, et sans prendre le temps de récupérer d’un étage à l’autre dans l’immeuble qui a été choisi pour l’exercice, le chien - un superbe malinois à la robe fauve – examine en suivant les ordres de son maître-instructeur en utilisant sa truffe une par une les portes d’entrées des appartements. Les colonnes d’incendies et les portes donnant accès aux escaliers ne sont pas oubliées, pour autant. A la moindre alerte, une odeur suspecte que seul l’odorat très développé de l’animal pourra détecter et le fidèle compagnon de l’homme stoppera net sur le paillasson du logement. Signe d’une présence d’une substance illicite qui se cacherait au-delà de la porte ?

 

MIGENNES : Il faut le suivre ce sacré animal ! Un chien policier qui gravit quatre à quatre les escaliers menant au dernier étage d’un petit immeuble situé dans le quartier septentrional de la commune. Son maître, officier de la Gendarmerie nationale, le suit à la même vitesse. Y compris les représentants de la presse qui se retrouvent embarqués au cœur de l’action physique, dans ce qui est plus qu’une simple démonstration mais un vrai exercice décliné dans le cadre du Plan d’action départemental de restauration de la sécurité du quotidien.

Le nouveau « PASDRSQ », selon l’acronyme, cher au ministre de l’Intérieur, Bruno RETAILLEAU, au four et au moulin, au vu de la trépidante actualité composée de faits divers de ces dernières semaines. Un plan qui a été largement expliqué quelques minutes auparavant à la presse du terroir, installée dans les confortables fauteuils du bureau préfectoral, par l’hôte des lieux, le représentant de l’Etat, Pascal JAN. Un plan que ce dernier avait déjà su anticiper et mis en application avant même que ne tombent d’en haut les directives de l’Etat.

Arrivé à l’ultime étage, le chien passe en revue rapidement les endroits sensibles de l’espace. Bien sûr, il y a les entrées de chaque appartement (cinq de mémoire sur le palier), ainsi que les accès de secours et les portes donnant sur le local aux poubelles. Tout cela se déroule très vite mais l’officier de gendarmerie qui forme le binôme insolite avec le partenaire canin ne manque pas de revenir en arrière si la truffe du chien ne s’attarde pas suffisamment sur une cible potentielle. Que recherche-t-on dans le cas présent ? Des substances illicites dont les consommateurs de stupéfiants sont particulièrement friands ?  

 

Sept chantiers pour un plan visant à rassurer la population

 

La drogue, parlons-en ! C’est l’un des fléaux essentiels de notre époque. Et surtout l’un des sept piliers érigés en priorités départementales dans le cadre de ce Plan, déjà déclinable dans l’Yonne, devant rassurer la population.

La lutte contre la consommation et le trafic des stupéfiants donnera lieu à la poursuite d’une stratégie reposant sur quatre leviers : le travail de renseignement terrain et opérations judiciaires sous l’autorité des Parquets, le contrôle des mobilités afin de prendre en compte une délinquance qui s’active de plus en plus sur les réseaux numériques, la sécurisation des points « chauds » en gênant le plus possible les réseaux illicites et en se réappropriant les terrains (aussi bien urbains que ruraux) et enfin la saisie des avoirs criminels.

La lutte contre le trafic des stupéfiants est l’un de ses sept chantiers capitaux pour l’Etat et les représentants des forces de l’ordre (gendarmerie et police nationale) à l’instar de la lutte contre les violences intrafamiliales, le suivi des individus signalés comme présentant des troubles psychiatriques nécessitant une prise en compte des forces de sécurité intérieure au titre de l’ordre public, la lutte contre la prostitution, celle se rapportant à la délinquance environnementale, la prévention et le traitement des cybermenaces et naturellement, le nerf de la guerre, celui de la sécurité routière, restant la grande priorité pour le représentant de l’Etat, Pascal JAN.

 

 

 

Des visites d’immeubles pour rassurer leurs habitants

 

Deux étages plus bas, notre malinois très sollicité conserve toujours la même dynamique. Pour l’heure, pas d’arrêt intempestif de sa part devant une porte d’entrée ! « Il ne marque pas l’arrêt, précise le gendarme.

D’ailleurs, avec les étages, le « détective » à quatre pattes qui a l’air en pleine forme concentrera ses recherches dans le hall d’entrée avant de ne descendre faire un petit tour dans l’obscurité de la cave. Mais, attention, il n’y a pas de place laissée au hasard lors de ces visites sur site. Les immeubles ont été sélectionnés en amont par les services de renseignement de la gendarmerie. Des endroits que l’on peut supposer plus sensibles que d’autres et qu’il est bon de surveiller de près ! Une analyse de terrain qui ne délivrera pas tous ses secrets. En règle générale, la population de ces quartiers réagit plutôt favorablement à la venue des forces de l’ordre. Elle a besoin d’être rassurée devant les méfaits qui font malheureusement la une de l’actualité d’aujourd’hui.

Au-delà de la recherche de stupéfiants, les forces de l’ordre et leurs compagnons domestiques peuvent élargir le degré de leur quête, pouvant découvrir une cache d’armes, un recel de scooters volés ou de vols de véhicules.

 

 

Des statistiques plus favorables en 2024

 

Un peu plus tôt, au cours du même après-midi, c’est à la gare qu’intervient un autre chien au regard vif et intelligent. Un autre berger belge malinois ! Décidément, l’espèce a la cote chez les forces de l’ordre. Agé de quatre ans, l’animal nous regarde en tirant la langue. Ses spécialités de recherche sont les armes, munitions, stupéfiants et billets de banque. Il exécute une mission de recherche sur personnes à l’une des entrées de la gare ferroviaire. Sous le regard de l’édile de Migennes, François BOUCHER.

« Ces opérations permettent aux habitants de se sentir en sécurité et de gérer au mieux les épisodes d’incivilité, explique le conseiller départemental de l’Yonne, les gens apprécient ce genre de mission. Il y a six mois, nous avions eu une opération intéressante au niveau de la drogue. Nous les souhaitons régulières : car elles sont là pour rappeler que les gens doivent être en règle et respecter les principes de la République, tout simplement… ».

Une visualisation de ce type d’action importante aux yeux du maire, « il est bon de rappeler à la population que l’usage de la drogue, c’est interdit ! Mais, nous n’avons pas de soucis particuliers au niveau de la circulation de la drogue dans la ville… ».

De tels contrôles, pratiqués à la gare, est logique. L’idée est confortée par les propos de l’élu.

« Toute ville qui possède une gare ferroviaire a forcément des personnes qui tournent autour et il est judicieux de renforcer les contrôles, ajoute François BOUCHER, il peut y avoir des voyageurs qui font une halte et aller fracturer une voiture en stationnement ou cambrioler un pavillon avant de reprendre le train afin de se rendre à Tonnerre ou à Joigny de manière tranquille… ».

Des contrôles qui s’imposent puisque ce sont plus de deux mille usagers qui empruntent le chemin de fer depuis Migennes tous les jours.

Du travail en perspective pour « Swift », le jeune malinois qui a exercé sur réquisition une opération de renifleur pour détecter les produits et substances illégales. Trois mois de formation auront été nécessaires pour l’animal dans un centre spécifique localisé dans le Lot. Parmi les prises, de la drogue de synthèse ou de la drogue plus traditionnelle. Cinq cents équipes cynégétiques interviennent en France à l’heure actuelle : des places très recherchées mais rares pour les maîtres instructeurs. Des chiens militaires qui se reposent ensuite en chenil, mais toujours cocoonés par leurs accompagnants militaires. Des chiens très joueurs à l’excès, visiblement, afin de joindre le très utile à l’agréable !

 

 

In fine, le bilan de ces manœuvres est satisfaisant pour les représentants des forces de l’ordre. « On a deux personnes étrangères en situation irrégulière, une conduite sous stupéfiant, une détention d’arme (un couteau) et un défaut de contrôle technique, précise l’un des officiers gendarmes.

Quant aux chiffres du groupement de ce même corps d’armée, c’est-à-dire l’Yonne, on notera une baisse des atteintes aux biens de 7,4 % (cambriolages, vols de véhicules), une baisse de 0,93 % de la délinquance générale (11 730 crimes et délits), un taux d’élucidation des crimes et délits de 52,54 % - grâce à ce résultat, l’Yonne occupe la 14ème place au classement hexagonal -, 51 trafics de stupéfiants dont trois « ubérisés », six points de deal ont été démantelés avec + 8,46 % d’amendes forfaitaires délictuelles dressées, ce sont 4 millions d’avoir criminel saisis et confisqués aux délinquants, une opération « Place nette » montée entre mars et avril 2024 avec trois trafics et un point de deal démantelé, associés à la saisie de 75 kg de résine de cannabis, de deux kilos de cocaïne et près de 400 000 euros d’avoir criminel sur différents secteurs de l’Yonne.

On notera aussi une hausse des victimes de vif, soit 11 % (1 630 victimes, principalement les femmes). Quant à l’alcool et les produits stupéfiants, ils représentent la seconde cause de l’accidentologie dans l’Yonne. Signalons que du côté de la fourrière, elle aura bien fonctionné en 2024 avec 834 opérations réalisées dont 419 imputables à la consommation de stupéfiants. Des chiffres 2024 bien meilleurs que l’année précédente…imputables à la présence d’un chef (le préfet), une ligne directrice (le plan) et des ordres appliqués sur le terrain…

 

Thierry BRET

 

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PRESSE EVASION - Mr Thierry BRET

Tél. : 06.20.31.05.53.

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